La révolution silencieuse de la parodontologie médicale : comprendre la Méthode Bonner

Enquête sur le Changement de Paradigme en Parodontologie

Une analyse de Révolution Dentaire sur le protocole médical qui traite la cause, pas seulement la conséquence.

La guerre d'usure

La parodontite, pour beaucoup de praticiens et de patients, est une guerre d'usure. Un cycle de détartrages, de surfaçages, parfois de chirurgies, qui semble ne jamais se terminer. On gère les symptômes, on ralentit la progression, mais on a rarement le sentiment de "guérir".

La raison est simple : l'approche conventionnelle se concentre sur la gestion des conséquences de la maladie (le tartre, la perte osseuse).

Depuis plus de 30 ans, une approche alternative, développée par le Dr Mark Bonner, postule que cette guerre est menée contre le mauvais ennemi. Son travail ne propose pas une "amélioration". Il propose un changement de paradigme complet.

Ce document est une synthèse de cette méthode, basée sur les publications et les protocoles disponibles.

Principe N°1 : L'Ennemi n'est pas (seulement) la Bactérie. C'est le Parasite.

La doctrine conventionnelle se focalise sur le biofilm bactérien. La doctrine Bonner identifie un agent déclencheur différent : le parasite.

Entamoeba gingivalis (l'amibe) : Présente dans près de 99% des sites de parodontite active, et absente des sites sains. Sa présence est corrélée à la phagocytose des globules blancs, affaiblissant la réponse immunitaire locale.

Trichomonas tenax : Un autre protozoaire flagellé, retrouvé dans environ 20% des cas.Conclusion de Bonner : La parodontite n'est pas une simple "maladie des gencives". C'est une infection parasitaire. Cette redéfinition change tout.

Principe n°2 : L'arme n'est pas la sonde. C'est le microscope.

Le diagnostic conventionnel mesure la profondeur des poches et le saignement. Il mesure les dégâts.La Méthode Bonner utilise le microscope à contraste de phase comme outil de diagnostic principal.

Le But : Voir l'ennemi vivant. Identifier la présence et l'activité des parasites en temps réel, à partir d'un simple prélèvement de plaque.

L'Impact pour le Patient : La visualisation de l'infection transforme radicalement la compréhension. La maladie cesse d'être une abstraction. La honte ("je suis sale") est remplacée par la clarté ("je suis infecté").

Principe n°3 : Le traitement n'est pas (seulement) mécanique. Il est médical.

C'est le cœur de la rupture doctrinale.L'approche conventionnelle est principalement mécanique : détartrage, surfaçage, chirurgie. La Méthode Bonner est principalement pharmacologique, en s'inspirant des protocoles de traitement d'autres maladies parasitaires humaines (dysenterie amibienne, trichomoniase vaginale).

Le protocole, qui doit être exclusivement mené sous supervision médicale, se déroule en trois phases :

Phase de Désinfection : Utilisation de désinfectants (ex: eau oxygénée à 1%) pour briser le biofilm et exposer les pathogènes.

Phase Antiparasitaire : Application d'agents antiparasitaires spécifiques (ex: métronidazole), soit localement, soit par voie systémique, pour éradiquer la cause de l'infection.

Phase de Reconstruction : Le détartrage et le surfaçage n'interviennent qu'après la résolution de l'infection, pour nettoyer le terrain et permettre une cicatrisation saine.

La preuve par les chiffres : Une étude multicentrique publiée en 2013 (AOS) sur 632 patients a montré une cicatrisation clinique de 95,7% des poches parodontales à 12 mois.

Principe n°4 : La guérison n'est pas un Acte. C'est la gestion d'un écosystème.

La doctrine Bonner intègre une réalité que l'approche mécanique ignore : la réinfection.

Les parasites sont transmissibles (salive, entourage, animaux). La guérison n'est donc pas un "événement". C'est la mise en place d'un système de maintenance à vie, qui exige la participation active et éclairée du patient.

Conclusion : La pièce manquante du puzzle

La Méthode Bonner propose une révolution clinique. Mais elle ne peut atteindre son plein potentiel que si le patient devient un allié compétent.Un protocole aussi rigoureux exige un niveau d'adhésion et de compréhension que le "patient consommateur" ne possède pas. Il exige un "patient partenaire".

C'est précisément le rôle de Révolution Dentaire.Nous ne sommes pas des cliniciens. Nous sommes les architectes du système d'éducation qui prépare le patient à être compatible avec l'excellence. Nous construisons le "système d'exploitation" du patient sur lequel des protocoles de pointe comme celui du Dr Bonner peuvent enfin fonctionner à 100% de leur potentiel.

Pour les professionnels de santé qui souhaitent approfondir la Méthode Bonner, nous vous recommandons de consulter directement ses publications et ses formations.

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Ce monde n'est pas une utopie.

Olivier Navatte
Fondateur Révolution Dentaire
Patient-enquêteur, Pionnier de l'accompagnement dentaire collaboratif