Bonjour,
Il faut que je vous parle de quelque chose.
Pas de technique, pas de routine. Mais du pourquoi.
Depuis que j'ai lancé Révolution Dentaire, je reçois des messages.
Des messages d'espoir, de remerciement.
Et quelques messages d'inquiétude, voire de colère.
"Qui êtes-vous pour parler de ça ?", "Vous n'êtes pas dentiste, c'est dangereux", "Vous allez avoir des problèmes".
Ces gens ont raison de se poser la question.
Et je leur dois une réponse.
Une réponse honnête.
Alors voilà.
Le risque que je prends chaque jour
Est-ce que je prends un risque ?
Oui. Un risque considérable.
Je ne suis pas naïf.
Je sais qu'en France, parler de santé quand on n'est pas médecin, c'est marcher sur un fil au-dessus d'un nid d'avocats.
Je sais que mon approche, ma manière de parler, peut être mal interprétée, déformée, et utilisée contre moi.
Je ne suis pas un professionnel du droit ni de la médecine.
Je sais que je m'expose à des poursuites.
Chaque jour, je me demande si je ne devrais pas tout arrêter.
Rester tranquille, garder ça pour moi.
Et chaque jour, je me souviens pourquoi je continue.
L'injustice qui me révolte
Je continue parce que je me souviens de l'injustice.
L'injustice de ces 1 Français sur 3 qui renoncent à se soigner les dents parce que c'est devenu un luxe réservé aux riches.
Je continue parce que je me souviens de la peur.
Cette peur qui paralyse 1 Français sur 2 et qui les empêche de consulter, transformant de petits problèmes en catastrophes irréversibles.
Je continue parce que je me souviens de l'impasse.
Cette impasse des déserts médicaux où il faut attendre plus d'un an pour voir un des 750 spécialistes, pendant que la maladie, elle, n'attend pas.
Je continue parce que je me souviens de la voix de ma fille de 6 ans qui me demandait : "Papa, qu'est-ce que tu as à tes dents ?".
Et de la honte qui m'a submergé.
Je ne fais pas ça pour moi.
Je le fais parce que ce système, malgré toute la bonne volonté des praticiens qui sont eux-mêmes débordés, produit des millions de "condamnés silencieux".
Des gens qui, comme moi, pensent qu'il n'y a pas d'autre issue que la fatalité et le chéquier.
Une alliance, pas une substitution
Ma démarche n'est pas de me substituer aux dentistes. Elle est de créer une alliance.
Un mouvement, c'est simplement l'idée qu'un patient informé, éduqué, et qui agit au quotidien, est le meilleur partenaire pour un professionnel de santé.
Et la formation ?
Ce n'est pas un traitement. C'est un gain de temps.
C'est le fruit de mes 3 ans de recherches, d'erreurs, de tests, condensé en un plan d'action clair et structuré.
C'est le guide que j'aurais rêvé d'avoir quand j'étais au fond du trou.
C'est une main tendue.
Ma seule promesse n'est pas une promesse de guérison.
C'est une promesse de clarté, de contrôle, et de collaboration.
Ce dont je ne m'excuserai jamais
Alors oui, je suis désolé.
Je suis désolé si mon ton est parfois trop direct.
Je suis désolé si ma démarche bouscule des habitudes.
Mais je ne m'excuserai jamais de croire qu'un saignement de gencive n'est pas une fatalité.
Je ne m'excuserai jamais de penser que l'éducation peut changer des vies.
Et je ne m'excuserai jamais de partager une information qui m'a permis de sourire à nouveau à mes enfants.
Cette cause est plus grande que ma peur.
Et visiblement, je ne suis pas le seul à le penser.
Olivier.